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Cette page va lister l'ensemble des éléments à prendre en compte avant de communiquer autour de Fedora, que ce soit pour la tenue d'un stand, d'une conférence ou encore auprès de son LUG, sa famille ou ses amis.

Pages à lire

Le Projet Fedora et de Borsalinux-fr regorgent de ressources essentielles à comprendre pour comprendre sa philosophie, son organisation et de fait en assurer une bonne promotion :

Sur un salon ou face à un public

Ne pas oublier que lorsque vous parlez de Fedora, lors d'un évènement ou non, vous êtes le visage de Fedora, un référent, un ambassadeur du projet. Ce que vous direz, et la manière dont vous le direz, aura un impact sur la perception de Fedora auprès de vos interlocuteurs. Il est nécessaire d'être vigilant là dessus. À ce sujet, il est vivement déconseillé de dénigrer _la concurrence_ que ce soit Ubuntu comme Windows ou macOS. Fedora est un superbe produit, avec des qualités propres, qui rendent indésirable le fait de recourir à ce genre de pratiques.

Lors d'un salon, il est nécessaire de préparer certaines choses avant de s'y rendre :

  • Prévenir les organisateurs, pour réserver un espace et récupérer des informations sur l'installation électrique, la surface disponible, l'accès à Internet et d'éventuelles dispositions (comme les repas) ;
  • Préparer un plan d'accès, pour ne pas se perdre et arriver à l'heure ;
  • Imprimer quelques documents utiles, dont les bulletins d'adhésion à l'association ;
  • Lire ce que contiendra la prochaine Fedora pour répondre aux éventuelles questions ;
  • Avoir une Fedora utilisable sur son ordinateur portable pour les démonstrations ;
  • Télécharger au minimum l'ISO de la dernière Fedora pour x86_64, et y préparer une clé USB pour y faire des tests ou installer sur place ;
  • Préparer les goodies, un peu de monnaie et une trousse contenant des éléments usuelles pour le maintient du stand : scotch, stylos, élastiques, etc.

Idées reçues sur Fedora

Fedora est une version beta de Red Hat

Fedora est sponsorisée par Red Hat, que ce soit par des ressources humaines (des employés y étant dédiés à Fedora, au moins partiellement), des ressources financières (comme le financement des goodies ou des évènements comme le Flock) et matérielles (comme des serveurs). Red Hat possède également les droits sur le logo et le nom du projet Fedora. Cependant, Fedora n'est pas à la solde de Red Hat. Tous les organes décisionnelles de Fedora sont communautaires à au moins 50% des participants, et plus l'organe est proche des contributeur, plus la communauté y est représentée permettant de donner un vrai poids à la communauté sur l'élaboration du projet.

Fedora est et restera un logiciel libre où tout le monde peut contribuer. Aucune contribution pertinente n'a été refusée parce que le développeur provenait de Debian par exemple. Après il reste vrai que Fedora inclus des technologies provenant de Red Hat et que l'entreprise utilise pour ses RHEL des versions précises de Fedora pour base de travail. Cela n'empêche pas l'influence communautaire dans le projet.

Fedora est instable

Fedora est une distribution dite vitrine technologique du Logiciel Libre. Cela est matérialisé par les _4F_ dont _Feature_ et _First_ impliquent d'avoir des logiciels novateurs et très récents. Ces éléments peuvent rendre Fedora plus complexe à utiliser pour certains utilisateurs, voire rendre leur machine moins stable qu'avec une solution telle que _Debian_ ou _CentOS_.

Cependant, si la réputation de manque de fiabilité chez Fedora était fondée à ses débuts, aujourd'hui il est plutôt rare de voir Fedora présenter plus de problèmes que _Ubuntu_ par exemple. Cela repose sur l'équipe d'assurance qualité qui a redoublé d'efforts pour détecter et corriger les soucis au plus tôt. Mais aussi par la maturité des technologies proposées par Fedora aujourd'hui.

Cette légère instabilité peut être contrebalancée aussi par la proposition de logiciels modernes, avec plus de fonctionnalités et potentiellement plus simples d'usage et des bogues en moins car corrigés. C'est donc une question d'équilibre, et Fedora peut être très pertinent selon l'utilisateur en face, malgré ce risque.

La relation entre RPMFusion et Fedora

Fedora ne propose, à cause de sa fondation _Freedom_, que des Logiciels Libres. À cause de la législation américaine, dont dépendent Red Hat et Fedora, le projet Fedora exclu aussi des logiciels libres soumis aux brevets logiciels en particulier dans le monde multimédia comme _VLC_. Pour contourner ces limitations idéologiques et légales, des contributeurs du projet Fedora ont fondé le dépôt RPMFusion pour proposer dans Fedora ces programmes demandés par les utilisateurs.

Fedora n'est pas lié à RPMFusion, mais ce dernier est fait par des contributeurs du projet Fedora, en utilisant les mêmes outils et en respectant les mêmes règles de réalisation des paquets. L'objectif est de fournir une certaine continuité dans l'utilisation de Fedora avec une bonne intégration et une qualité équivalente.

Pas de différences entre Fedora et les autres distributions

Choisir une distribution, ce n'est pas juste choisir un fond d'écran par défaut, un installateur ou un format de paquet tels que RPM ou DEB. Ces éléments, pourtant mis en exergue au sein de l'univers du Logiciel Libre, ne sont finalement pas très pertinents pour comparer les distributions.

Déjà une distribution, c'est avant tout une philosophie, des valeurs clés. À partir de là seulement, des choix techniques en découleront. Typiquement, Fedora résume ses valeurs avec les 4F et se pose en tant que vitrine technologique du Logiciel Libre. Ubuntu par exemple cible d'être simple d'utilisation, Debian d'être stable, Red Hat d'être _professionnelle_, etc. Chaque utilisateur attend quelque chose en particulier de son système, le choix de la distribution doit être guidé avant tout par l'adéquation entre l'attente et l'objectif visé.

De fait, Fedora cible une population plus débrouillarde et intéressée par les nouveautés que la moyenne. Même si elle est simple d'utilisation au quotidien, mais sa philosophie permet d'attirer cette catégorie d'utilisateurs et de contributeurs ce qui renforce cet image.

Ensuite, pour parvenir à ces objectifs, les distributions auront recours à des choix techniques et logistiques. Rythme des sorties des versions (6 mois en moyenne chez Fedora), choix des versions de chaque paquet (en général très récentes pour Fedora), durée de support (en moyenne 13 mois chez Fedora), choix des format de paquets (RPM ici, pour des raisons historiques aussi), interface graphique par défaut (GNOME pour Fedora Workstation), etc.

Fedora n'apporte rien

Fedora, de par son statut dans le Logiciel Libre, a contribué au succès de nombreuses technologies comme :

  • SELinux ;
  • NetworkManager ;
  • systemd ;
  • plymouth ;
  • nouveau ;
  • ConsoleKit et PolicyKit ;
  • firewalld ;
  • Wayland ;
  • Et tant d'autres !

En incluant tôt certains projets, alors qu'ils ne sont pas matures, ils permettent à ces projets d'avoir des retours utilisateurs plus nombreux pour corriger les problèmes, ajouter des fonctionnalités ou changer l'interface. Cela permet ensuite à des distributions comme _Ubuntu_ ou _Debian_ d'inclure ces projets quand ils sont dans un état plus fonctionnel. Fedora contribue énormément en amont, en collaborant avec les projets d'origines pour corriger les bogues pour tout le monde.

Fedora utilise toujours les derniers logiciels disponibles

Cette affirmation n'est pas tout à fait vraie, même si dans l'ensemble cela l'est. Il faut comprendre qu'une distribution c'est avant tout une cohérence du système. Un logiciel dépend de plein d'autres et il est parfois difficile ou impossible de concilier deux programmes tels quels dans un même système. Ou parfois la mise à jour majeur d'un composant présente de grandes difficultés ou un grand risque pour l'utilisateur. Pour toutes ces raisons, un programme peut ne pas être dans sa dernière version officielle au sein de Fedora.

Quelques exemples :

  • GNOME et LibreOffice sortent une version tous les 6 mois, Fedora utilise la dernière disponible au moment de la sortie, mais gèle la version ensuite ;
  • Linux sort tous les 2-3 mois en moyenne, Fedora utilisera la dernière branche dont la version X.Y.1 ou X.Y.2 est disponible pour des raisons de fiabilité ;
  • Node.js est passé de la branche 4.x à 6.x directement, car la rbanche 5.x n'était pas maintenue assez longtemps ;
  • En général les briques de base ou langages de programmation n'évoluent pas à chaud (systemd, PHP, Python, GCC, Glibc, Perl, etc.).

Fedora est maintenu 13 mois

C'est partiellement vrai. Disons que c'est une moyenne. En réalité Fedora supporte une version de sa sortie à un mois après la 2e version qui la suit.

Par exemple, Fedora 22 est en juin 2015, Fedora 24 en juin 2016. Fedora 22 aura donc pour fin de vie, le mois de juillet 2016 car un mois après la sortie de Fedora 24. Si Fedora 24 était sortie en novembre 2016, ça aurait été en décembre 2016. Cela s'est produit à l'occasion de la sortie de Fedora 21, qui à cause de la refonte liée à Fedora.next, est sortie 1 an après Fedora 20. Typiquement Fedora 19 et 20 auront eu une durée de maintenance de 19 mois et non de 13 mois.

Ce choix permet d'éviter de contraindre à tous les utilisateurs de suivre le rythme effréné des mises à niveau de Fedora. Mais aussi de garantir aux utilisateurs des anciennes versions une certaine fiabilité, car peu d'utilisateurs testent activement les Fedora antérieure à la stable actuelle.